VÉLO-MARCHETTE

À Chantilly, une organisation de Michel (14-15 octobre 2017)

Samedi 14

Sam 14, ça s’affaire au bord de l’Oise, les abeilles sortent vélos, bagages, transfèrent à l’hôtel de l’Oise, le patron de l’établissement ne s’est pas foulé. À 9h00, plus tout à fait pétante, départ de notre vélo-marchette. Celui qui ne pète pas le feu, c’est le VAE à Jean-jean, le pauvre est obligé de pédaler pour avancer. Pendant ce temps, je me plante et emmène le groupe sur un mauvais chemin. Et le VAE, qui a retrouvé toute son énergie, nous passe sous le nez. C’est un parcours sylvestre que j’ai proposé aux abeilles, forêt de HALATTE, que nous avons maintes fois traversées, pour ses Jonquilles en mars, forêt d’ERMMENONVILLE, et pour finir forêt de Chantilly.

Seule difficulté de la journée, une méchante bosse, deux chevrons, pas longue, mais suffisante pour vous couper le souffle, j’en profite pour sortir l’appareil photo.

Nous longeons le parc Astérix, et le château de Mortefontaine, invisible encore à cette époque, les feuillages cachent l’édifice. Aux étangs de Commelles, arrêt crêpes salées/sucrées, le soleil n’est pas avare, mais l’humidité ambiante nous impose la petite laine. Les pistes forestières nous conduisent au château de Chantilly. C’est ensuite la piste cyclable de Gouvieux, puis par un chemin bucolique, l’abbaye de Royaumont, que cette fois-ci nous visitons. Édifiée sous le règne de Saint-Louis, l’édifice a souffert sous la révolution. Un marquis achète le domaine, détruit l’église et transforme le bâtiment en usine textile. Malgré son zèle auprès des révolutionnaires, le marquis finira sur l’échafaud. Au début du XXème siècle, un riche industriel, rachète la propriété, restaurée, elle abrite depuis quelques années artistes, colloques et conférences culturelles. Retour par les bords de l’Oise, le chemin défoncé nous secoue, mais nous arriverons sain et sauf à l’hôtel.

Dimanche 15

Dim 15, après le p’tit déj, en route pour Chantilly. C’est la journée des plantes, mais nous sommes venus pour visiter le château et assister au spectacle équestre. A la révolution le domaine a été partiellement rasé, seuls le petit château et les écuries seront épargnés.

Résidence princière, les Bourbons-Condé, entre autre, branche cadette de la maison Capétienne de Bourbon, fondée en 1546. Louis II, dit le ‘Grand Condé’, en fut le plus illustre occupant. A la fin de la dynastie, le château revient au Duc d’Aumale, fils du Roi de France, Louis-Philippe.

Situé au premier étage, nous déambulons d’un appartement à l’autre. Salon de Guise, chambre de la Duchesse, la petite Singerie, la chambre du Duc.

La bibliothèque, contient plus de 30 000 volumes, des enluminures, dont les célèbres ‘Très riches heures du Duc de Berry’, lettres, collection constituée par le Duc d’Aumale.

Au rez-de-chaussée, la galerie des peintures, la deuxième collection après le musée du Louvre. Plus de 800 tableaux tapissent les murs, Raphael, Ingres, Poussin, Watteau. La galerie des batailles, ou de grandes toiles célèbres les exploits du Grand Condé, batailles de Rocroi, siège d’Arras, Lens, Fribourg, Dunkerque.

A midi, pique-nique sur les pelouses, à proximité des grandes écuries, baignées par un chaud soleil. Ce n’est pas l’été indien, mais c’est tout de même bien agréable.

L’après-midi, nous assisterons au spectacle équestre, accompagnée par trois musiciens, les cavalières, aux rythmes des pas des chevaux, composent de multiple figures, passage, piaffé, pas espagnol, pirouettes, cabrioles, changements de pied au temps.

Merci de votre participation.

Michel