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Bordeaux-Paris Randonneurs

Les 20, 21 et 22 juin 2008 (623 km)

par Claire Carvallo
http://abeille-cyclotourisme.chez.tiscali.fr/souvenirs/2008_bpr.html

Jeudi 19 juin: Paris - Bordeaux

Le départ est un peu matinal pour moi, je prends le premier train de Paris pour Bordeaux. Je ne verrai pas grand-chose du paysage, trop occupée à finir ma nuit. Réveillée environ 10 mn avant l’arrivée, me voilà donc à Bordeaux pour une journée de repos total. Direction l’office du tourisme pour récupérer une carte de la ville, puis direction le centre ville, je me trouve un petit café sympa pour le petit déjeuner (café et un succulent croissant). En fait je vais passer deux heures sur la terrasse dans une petite rue piétonne, avec vue sur mon vélo, à bouquiner tranquillement. Ce café est vraiment bien, il y a même un accès internet gratuit. Je jette un coup d’œil sur les mails, rien d’urgent au boulot et un mail de Joël qui nous souhaite bonne route. Vers les midi je remonte sur mon vélo direction le marché bio sur les quais pour le déjeuner. Je vais pique niquer au jardin botanique : un excellent melon, une quiche aux orties et des abricots bien juteux. Apres une courte sieste dans l’herbe, je passe une petite heure à nettoyer un peu mon vélo. Il fait beau et déjà bien chaud. Je fais un rapide passage à Go Sport pour un nouveau pneu, le change sur les marches du théâtre, puis il est temps d’aller jeter un œil à Artigues au QG du BPR. Sur les conseils d’un sympathique local, je choisis la route la plus simple, tout droit après le pont. Il y a une piste cyclable tout le long, même si l’itinéraire en banlieue de Bordeaux n’est pas très excitant ça passe plutôt bien. Je trouve facilement le Centre pour la Promotion Sociale, il y a déjà pas mal de cyclistes. Après avoir procédé à mon inscription, je vais à nouveau traîner sur la pelouse. Je bavarde avec un sympathique belge, Frank, rescapé du PBP qui se demande où il va dormir cette nuit. Je reprends la sieste, mais pas pour longtemps. Un trike bien chargé arrive, c’est Serge qui arrive de Caen. Je vais lui dire bonjour, nous faisons rapidement connaissance et c’est reparti pour papoter un bon coup, d’autant que Serge est très fort à ce sport. Il est donc venu de chez lui à vélo, en cyclo-camping, à raison de 200 bornes par jour. Sacré entrainement. Puis c’est Pascal qui arrive, sur un VH avec un chargement impressionnant. Lui aussi vient de chez lui (de l’Oise) à vélo en cyclo-camping. Jean-Pierre arrive alors que Serge et Pascal rivalisent d’anecdotes sur leurs voyages respectifs… En plus, il y a un véritable attroupement autour de ces vélos un peu spéciaux. Serge laisse même Jean-Pierre et moi même faire un petit tour sur le trike. C’est vrai que c’est agréable d’avoir une vue complètement dégagée sur le paysage.

Cracher de noyaux
Concours de cracher de noyaux de cerises (Claire)

Une fois son inscription en règle, Jean-Pierre et moi entamons le goûter (taboulé et cerises). Jean-Pierre en profite pour m’humilier au cracher de noyaux. Vers les 18h nous décollons enfin de notre pelouse pour retourner à Bordeaux prendre une bière et dîner. Serge et Pascal espèrent pourvoir juste planter la tente sur place, nous les retrouverons donc le lendemain matin pour le petit déjeuner. Nous reprenons la piste cyclable direction Bordeaux. Après une petite pause au miroir d’eau pour nous rafraichir les pieds, nous nous posons à une terrasse pour une bonne bière et nous raconter nos dernières péripéties à vélo. Puis c’est l’heure de diner, j’accompagne JP à resto italien où j’entame un risotto alors que JP se régale de spaghetti carbonara. J’abandonne JP et le reste du risotto pour aller retrouver mon cousin et sa femme chez qui je vais passer la nuit. C’est un homme sage, à peine arrivés chez lui il me propose une assiette de pâtes ! Nous passons une soirée vraiment sympa, cela me fait bien plaisir de passer un peu de temps avec eux, même si je vais me coucher assez rapidement.

Vendredi 20 juin: Artigues (Bordeaux) - Angles sur l'Anglin (294 km)

Le réveil était programmé pour 4h30 le lendemain, mais je frôle la catastrophe en ne l’entendant pas et en me réveillant à 4h40 ! Dix minutes plus tard je suis sur le vélo. Il fait encore nuit, les rues sont bien tranquilles. Je vais chercher mes documents officiels puis direction le petit déjeuner. J’y retrouve Serge et Pascal qui ont passé une nuit excellent à la belle. Nous sommes environ 200 dans le sas de départ. JP est bien là, il doit expédier un peu le petit déj (l’AJ ne l’a pas laissé sortir avant 4h50). Je retrouve également la joyeuse bande d’espagnols d’il y a deux ans (Amaia, Maria Carmen, Juan Angel et les autres). À 6h, c’est parti ! Jean-Pierre ClaireLes routes sont fermées sur les premiers km, et comme nous ne sommes pas très nombreux c’est plutôt tranquille. Le soleil se lève derrière les nuages, la journée s’annonce belle. Les routes sont bien roulantes, on avance plutôt bien. A Libourne nous nous retrouvons en compagnie de deux trikes : Marc, viticulteur barbu et chevelu, aperçu sur PBP, et son pote Bruno. Nous roulons en leur compagnie jusqu’au contrôle. Leur allure est impressionante de régularité, nous parlons PBP, VH… JP et moi entamons à ce moment une partie de tennis-château d’eau dont le suspense devrait nous occuper jusqu’à Paris.

Au premier contrôle (dans un café) c’est un peu l’effervescence. Du coup nous n’y passerons que quelques minutes, juste assez pour le coup de tampon, un peu de chocolat et quelques mots avec Jean-Michel, un VH rencontré lors d’un week end à Boulogne sur mer l’an dernier, et son pote Jeffrey. JP et moi décidons de nous arrêter pour le cakestop au prochain village, ce sera Villebois Lavalette, équipé d’une boulangerie et d’un café. JP rate à cette occasion un BPF sans le savoir. Une longue série suivra, comme je le constaterai à St Aignan en lui signalant que c'est un BPF… Nous impressionnons le cafetier, qui fait un petit peu de vélo. Puis c’est reparti, il est presque midi et partout le long de la route des campings cars d’assistance servent le déjeuner à leurs cyclistes, ce qui nous fait un peu rigoler. Nous continuons, bien contents de nous être rassasiés aussi tôt. Je marque mes premiers points au tennis-château d’eau.

Jean-Pierre et Claire
Le relief devient franchement plus marqué

Le relief devient franchement plus varié que sur la première partie. Sur ces montagnes russes, JP est un peu handicapé par la charge des sacoches. Après une bosse assez longue, nous arrivons à l’Arbre, point culminant de la Charente (340m). Une jolie descente s’ensuit, nous traversons de charmants petits villages, malheureusement dépourvus de bistrots (pour JP qui rêve d’un Coca bien frais) et même de fontaines (pour moi qui suis en panne d’eau !). Finalement nous allons mendier un peu d’eau après d’un camping car d’assistance. A Suris nous trouvons enfin un café. Un sympathique cyclo d’Eaubonne y est aussi arrêté et déguste un sac de cerises. JP, qui a minutieusement regardé le parcours avant de partir, a repéré que nous allions rater le passage par Confolens, la seule grande ville du coin où nous pourrions nous ravitailler en bouffe. Du coup, au lieu de rester sur le parcours officiel, nous ratons malencontreusement une bifurcation à droite (pourtant bien indiquée par un signaleur qui nous avertissait même de la présence de graviers dans le virage) et continuons tout droit vers Confolens.

Les courses, c'est serieux
Nous trouvons un supermarché pour notre prochain repas

À l’entrée de la ville nous trouvons un supermarché pour notre prochain repas, avalé sur le parking : melon, avocats, taboulé, tomates, cerises… un vrai festin, on ne sait pas trop si c’est le déjeuner ou le gouter… Nous retrouvons le parcours officiel à St Germain, ou JP rate un nouveau BPF. Nous roulons un peu avec un trike qui semble faire BPR en off avec sa tente. Après quelques montagnes russes de plus, c’est le deuxième contrôle à l’Ile Jourdain, que nous atteignons vers 18h. Il fait à présent très beau, alors que la matinée avait été un peu nuageuse. Nous reprenons un petit coca au café, retrouvons notre cyclo d'Eaubonne qui essaie les pâtisseries régionales, et entamons le vrai goûter (gâteau de riz). Nous avons encore 60 km à faire avant la pause de la nuit, donc nous reprenons la route. JP a finalement réussi à joindre nos hôteliers de ce soir, donc nous savons que notre gîte est bien assuré ce soir. Nous repartons avec Philippe, un autre VH rencontré au PBP qui lui va s’arrêter à Lussac les Châteaux. JP re-rate un BPF à Lussac… C’est très agréable de rouler à cette heure, d’autant que les voitures et camping-cars d’assistance ont fini leurs va-et-vient incessants. Après une dernière petite pause chocolat à 10 km de l’arrivée, voici enfin Angles, avec son château perché sur la falaise. Nous nous arrêtons à la crêperie sur le chemin alors que JP essaie de se faire expliquer le chemin pour aller au gîte et qu’il ne comprend rien (et qu’il re-re-rate un BPF). Nous nous régalons d’omelettes, de salades et de glaces, visiblement nous faisons pitié à tout le monde au resto lorsque nous expliquons d’où nous venons et ou nous allons, et que nous nous étirons sur la terrasse en attendant l’omelette.

La petite maison pour les velos
Les vélos dorment également dans leur propre petit chalet

Mais nous ne sommes pas complètement arrivés, il nous faut encore trouver le gite et après un énième coup de fil pour se faire expliquer la route alors qu’il ne comprend toujours rien, la dame de gîte craque et vient carrément nous chercher en voiture. Elle nous guide jusqu’à notre chalet (les vélos dorment également dans leur propre petit chalet). La douche est fort bonne, la chambre d’enfants sous les toits est bien sympa. Malgré cela et la fenêtre grande ouverte sur la nuit, j’aurai du mal à trouver le sommeil.

Samedi 21 juin: Angles sur l'Anglin - Châteauneuf sur Loire (210 km)

Notre longue journée de la veille nous permet de faire la grasse mat jusqu’à 7h30. Notre petit déj consiste de riz au lait et bananes séchées pour moi, mais comme le premier contrôle+ravito est à environ 10 bornes nous comptons dessus pour un vrai petit déj. Nous partons sous un soleil éclatant. Dans une ligne droite j’aperçois un petit drapeau, signe qu’un VH n’est pas loin. En fait ce sont les deux trikes, Marc et Bruno, que nous retrouvons. Ils sont partis bien tôt ce matin après une journée vraiment difficile dans les bosses la veille. Nous roulons ensemble jusqu’à Martizay. Il y a du monde au contrôle mais nous profitons bien du ravito et du café. Et c’est reparti, toujours sous le soleil. Il y a beaucoup de longues lignes droites mais nous relayons et cela passe pas trop mal. A St Aignan c’est l’heure de déjeuner, je fais une rapide halte à la pharmacie alors que JP se charge des courses. A peu près le même menu que la veille, les betteraves en plus (sur les conseils de Philippe) et un coup de tampon pour JP qui pour une fois ne rate pas le BPF. Nous mangeons au bord du Cher, sous un soleil de plus en plus écrasant qui présage d’une après midi plutôt chaude. JP nous arrange un hébergement à Châteauneuf pour le soir, et nous repartons pour 3 km pour le contrôle de Noyers. C’est plutôt calme, nous prenons juste un petit café, lorsqu’une randonneuse Chas Roberts attire mon attention. Elle appartient à Graham, un anglais de Capetown qui est sur le BPR avec son amie Monique, rencontrée lors d’une semaine fédérale. Graham est membre du CTC et de AudaxUK, nous commençons à papoter et décidons donc de repartir ensemble. Monique démarre à fond la caisse, c’est une marathonienne, 100-bornarde et coureuse de trail, elle a donc la forme. Graham est un multi-PBP, à l’allure hyper régulière. C’est vraiment sympa de rouler avec ce couple. Nous sommes à présent en Sologne, le relief est plus tranquille. Nous arrivons à la patinoire de Romorantin sous un bon cagnard. La piscine fait vraiment envie. Le ravito est encore une fois le bienvenu.

Monique, Claire et Graham
Nous échangeons les adresses email avec Graham avant de repartir

Nous repartons à nouveau avec Graham et Monique, avec un détour par la pharmacie pour le problème de canal carpien de Monique. Il fait vraiment chaud, c’est super. Monique a besoin de ralentir, JP et moi partons donc devant. Nous faisons une dernière pause à Chaon. A la fontaine je m’arrose de la tête aux pieds. Vive les sandales ! Au café, on voit que certains cyclos sont marqués par la chaleur. Plus qu’une trentaine de bornes pour nous. Nous échangeons les adresses email avec Graham avant de repartir. Les dernières bornes sont assez agréables, on roule plutôt bien.

Nous attaquons le Leffe
Nous attaquons la Leffe et ça fait vraiment du bien

Nous arrivons finalement à la Loire, et allons directement au premier resto que nous voyons. L’endroit est déjà rempli de cyclos et accompagnateurs mais nous pouvons tout de même nous installer dehors. Nous attaquons la Leffe et ca fait vraiment du bien. Un cyclo bien sympa du CSM13 se joint à nous pour le dîner. Nous sommes pile sur le trajet du BPR et avons donc une bonne vue sur les cyclos qui passent. Ce sont d’abord Graham et Monique, qui vont manger un peu plus loin, puis Jean-Michel et Jeff, les deux VH du premier contrôle. Ils se joignent également à nous, avec leurs 2 accompagnateurs, du coup nous avons une bonne tablée bien sympa. Les pâtes se font un peu attendre, mais avec la compagnie que nous avons nous passons un excellent moment. Jean-Michel et Jeff repartent pour dormir à une dizaine de km, alors que nous n’avons que la Loire à traverser pour rencontrer Roger au camping. C’est un cyclo lui aussi, il comprend nos besoins et nous nous entendons donc bien… Nous retrouvons Bruno le trike au camping, qui va passer la nuit dans sa bétaillère d’assistance. Il nous apprend que Marc est reparti pour profiter de la nuit un peu plus fraiche pour terminer. Bercée par le ventilo, je m’endors difficilement.

Dimanche 22 juin: Châteauneuf sur Loire - Ballainvilliers (119 km)

Nous sommes réveillés par le doux bruit de la pluie le lendemain matin. Du coup nous attendons que ça se calme pour sortir des duvets. Direction Châteauneuf pour le petit déj. Après la pause boulangerie et café il est 8h 30 lorsque nous nous mettons en route. L’ambiance est nettement différente de la veille : les cyclos des 35 et 27h sont sur la route, avec leurs assistances. Ca ne rigole plus. Et en plus, il pleut. Mais après 10 km, Barbara nous passe sur son VH en carbone à 8 kg, l’air toute fraîche comme d’habitude. 5 mn plus tard, c’est son coach Julius qui nous donne les dernières nouvelles des VH par la fenêtre de la voiture d’assistance. Barbara ne va pas faire le temps canon qu’elle espérait, mais vise tout de même encore les 22h. Jérôme, sans assistance, aussi dans les 27h, est juste derrière, mais ca paraît plus compliqué pour Jean-Lou qui est limite pour les 27h. Les groupes sont de plus en plus nombreux, nous atteignons Autruy, la région parisienne s’approche. C’est presque tout plat depuis Châteauneuf, les VH doivent s’éclater. Les châteaux d’eau sont partout, nous stoppons la partie car il y en a tellement que nous n’arrivons plus à distinguer ceux que nous avons déjà comptés des nouveaux.

Cafe a Autruy
Nous prenons un petit café à Autruy

À Autruy le soleil commence à pointer, nous prenons un petit café. Nous retrouvons Monique et Graham et, au moment de repartir, c’est Jérôme qui arrive, sur son Sucre d’Orge au guidon fraichement ressoudé. Une petite bise, 2-3 mots à quelques spectateurs VH qui sont venus pour encourager, et c’est reparti pour la dernière étape. Les dernières bosses tant redoutées approchent… Nous nous retrouvons avec un petit jeune qui est parti aussi pour les 27h et qui a du mal à finir, après un départ trop rapide la veille. Du coup je prends des relais un peu appuyés pour l’aider à faire le temps qu’il espère (23 heures). Les bosses ne me semblent pas être aussi terribles que ce qui était annoncé, mais à 20 km de l’arrivée JP réclame une petite pause. Alors que je termine les cerises Jérôme passe en trombe. Nous repartons et là, surprise !! Des fanions sur le bord de la route !! Ainsi que deux VH chargés comme des mules ! Eh oui, c’est bien Serge et Pascal qui font une petite pause ! Nous échangeons quelques mots. Ils assurent vraiment sur ce BPR, ils transportent tous les deux une quantité impressionnante de bagages mais ils sont dans un état de fraîcheur éclatante. On passe la pancarte 20 km, une dernière bosse (la fameuse côte de l’escargot) marque la fin des difficultés et nous arrivons au stade de Ballainvilliers sous quelques gouttes de pluie, vers les 13h15.

Serge et Pascal
Serge et Pascal arrivent en héros avec leurs enclumes dans les sacoches

Nous posons les vélos à la salle de repos. Marc (avec son trophée du premier trike) et Bruno sont là. Serge et Pascal arrivent en héros avec leurs enclumes dans les sacoches. Dejeuner copieuxNous retrouvons Jean-Michel et Jeff, ainsi que Babette, la femme de Jean-Michel, pour le déjeuner copieux. Puis nous sommes rejoints par Graham et Monique. Je croise les espagnols qui ont aussi terminé facilement en moins de 59h. JP profite des douches (apparemment le spectacle des corps de rêve des cyclos des 27h valait, pour moi, le coup d’œil) et de la pelouse pour la sieste, puis repart pour une ultime étape vers son bureau à Rueil. Les VH ont établi leurs quartiers un peu plus loin, j’y retrouve bien sur Serge et Pascal qui ont des tonnes d’anecdotes à raconter, ainsi que Philippe et Jérôme qui réussit l’exploit de finir en moins de 24h sans assistance. Florence la compagne de Jean-Lou suit les derniers VH équipés du GPS tracker. Je décide d’attendre avec eux les derniers VH encore sur la route. Jean-Lou arrive finalement, en 28 heures, sur son dernier vélo fait maison. Il semble un peu déçu de ne pas avoir réussi son pari de finir en 27h, mais c’est un bel exploit tout de même, surtout sans assistance. Je peux maintenant rentrer à la maison. Je quitte Pascal et Serge qui partent à la recherche d’un camping avant de rentrer chez eux demain, toujours à vélo. La recherche de la gare d’Epinay est un peu compliquée, mais j’arrive finalement à me retrouver dans un RER qui me ramène à la maison, prête pour un bon dîner et une bonne douche.

Claire

PS: 15 jours après, le président de l'Union des Audax Français ("UAF") indiquera à Jean-Pierre que la convention serait signée pour la reprise, dès 2009, du concept mythique de "Bordeaux-Paris" par l'UAF. À suivre, donc.

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