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Logo ACP BRM 600BRM 600 Loire et Volcans

Samedi 3 et dimanche 4 juin 2023

 

par Gérard
https://www.abeille-cyclotourisme.fr/souvenirs/2023-06_brm_600_loire_et_volcans.html

Quatrième et dernière étape pour la qualification pour Paris-Brest-Paris

Présentation du brevet sur le site internet de l’ACP.

Avec plus de 8 000 m de dénivelé positif (pour valider le Randonneur 10 000 ou pour le simple plaisir du parcours et du défi), au départ de Nevers.

C’est un magnifique parcours qui vous changera du plateau francilien, et vous fera traverser le Bourbonnais et les Combrailles pour accéder au Sancy puis au Cézalier avant de redescendre sur Issoire et de passer dans le Livradois pour rejoindre la Loire et revenir sur la Nièvre.

Avec la description on oublierait presque les «  plus de 8 000 m de dénivelé positif.

Vendredi soir j’ai réservé une chambre d’hôtel à Nevers. En arrivant assez tôt dans l’après-midi je vais faire une promenade touristique en ville avant d’aller dîner avec quelques cyclos inscrits au brevet.

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Nevers réputée pour sa faïence
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Porte du Croux du XIVème siècle

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Le Palais Ducal
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La Chapelle Sainte Marie du XVIIème siècle

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La Loire et le pont de pierre

Au depart
            a NeversBien vendu par un complice de l’ACP me voici au départ de ce brevet à Nevers à 04h00 du matin. Je retrouve quelques copains de l’ACP. Nous devons être 57 au départ.

Le délai est de 40 heures, comme pour un brevet avec 3000 m de dénivelé. On a prévu de dormir à Issoire, après 340 kilomètres et déjà 5000 m de dénivelé positif. La durée de sommeil n’est pas garantie puisqu’il est surtout question de repartir pour les 270 derniers kilomètres encore à 04h00 dimanche matin, pour avoir un peu de marge par rapport au délai.

Dans la nuit ça part assez vite et les costauds ne demandent pas de relais. Ça me va bien et exceptionnellement je me retiens de passer devant

Jusqu’au premier contrôle à Montmarault c’est plutôt plat est on roule à vive allure, d’autant plus que le jour se lève rapidement. Le GPS annonce 100 km en 4 heures, mais il oublie au moins 10 minutes d’arrêt entre l’hôtel de Nevers et le départ réel du brevet. Bref c’est parti bien vite pour un tel brevet, mais sur Paris-Brest-Paris c’est encore pire, si on veut rester dans un bon groupe.

Bien sûr pas le temps de prendre des photos, juste une copie d’écran du GPS.

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Après ce contrôle on repart en plus petit groupe, réduit essentiellement à Jean-Claude, Jean-Gualbert et moi-même.

Au Pont de Menat, au kilomètre 130, la trace nous emmène sur un pont romain sur la Sioule. Le revêtement historique fait hésiter les cyclos du XXIème siècle.

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L’altitude monte progressivement jusqu’à La Bosse à 732 mètres. On a ensuite une longue descente et ça remonte à 760 m un peu avant le deuxième contrôle à Ancizes-Comps où l’altitude est redescendue à 545 mètres. Nous avons déjà fait 167 km.

Après un arrêt à la boulangerie on repart vers le Mont Dore avec le col de Guéry à passer à 1268 mètres. Le Puy de Dôme est en vue et comme on en fait le tour on le verra pendant longtemps.

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Après 10h00 de route on a déjà fait 217 km, avec les montées la moyenne baisse mais reste encore assez élevée.

Au Mont Dore, au kilomètre 224 nous retrouvons quelques cyclos attablés en terrasse face à une boulangerie. Nous ferons un pointage/ravitaillement dans cette boulangerie. Il faut se ravitailler car dès la sortie de la ville nous allons attaquer la montée du col de la Croix Saint-Robert, point culminant du brevet à 1451 mètres d’altitude. Les premiers kilomètres sont assez raides.

BRM 600: bouteille
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jusqu'a IssoireDu sommet nous apercevons le lac Chambon au loin.

Jusqu’à Issoire le parcours est sinueux et les contrôles sont rapprochés.

oragesAu pied du col on arrive à Chambon du lac où il y a beaucoup d’animation puisque le lendemain il y a une grimpée chronométrée du col et l’arrivée de l’étape du Dauphiné libéré. A Murol on pointe en terrasse de la boulangerie où je déguste un ColAdoré. Un col qu’il ne faudra pas monter mais ça désaltère.

La route vers Besse est assez facile mais la traverse de Besse et la sortie sont assez pentues. Ensuite on est plutôt en plateau ou montée pas trop pentue. Ça roule bien mais le ciel devient orageux on commence à penser devoir subir un orage. A quelques kilomètres de Egliseneuve-d’Entraigues nous avons un ciel d’encre, la pluie semble imminente et nous cherchons un abri.

Finalement la route semble passer entre deux zones orageuses et on pense avoir une petite probabilité d’échapper à l’orage alors nous repartons. Nous n’échappons pas à la pluie mais assez modérée au début avant de se transformer en grêle avec de gros grêlons. Nous sommes dans une forêt et je ne vois pas d’endroit où nous abriter alors nous continuons et nous sortons rapidement de la zone de grêle et la pluie reste modérée.

A Condat nous retrouvons encore des cyclos à l’abri dans un café où nous pointons aussi notre carte de route.

Finalement la pluie cesse et nous finirons les 60 derniers kilomètres de la journée avec un temps sec. Avec 15 kilomètres de montée modérée, 15 kilomètres en plateau et 30 kilomètres de descente l’arrivée à Issoire sera rapide. Entretemps nous serons passé au 300ème kilomètre un peu avant 20h00, soit après 16 heures.

Nous arriverons au contrôle à Issoire à 21h30. Nous avons commandé des pizzas, mais nous avons eu les yeux plus grands que le ventre, nous en laisserons pour les suivants. Encore 3 kilomètres pour trouver l’hôtel où nous allons passer 5h30 réparatrices.

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Depart dans la nuitNotre vitesse moyenne est assez élevée et nous pouvons être confiant sur la suite du brevet.

Deuxième partie

Départ dimanche 4 juin à 04h00. Il y a foule dans le hall de l’hôtel où d’autres cyclos se sont aussi reposés, mais beaucoup moins que nous. Il fait frais mais nous commençons par une petite montée qui nous réchauffe.

Deux belles montées ce matin avec d’abord le col de Frissonnet après Courpière où nous passons à côté du gîte fédéral. Ensuite voilà le dernier col, le col de la Plantade à 870 mètres d’altitude, à la frontière entre les départements du Puy de Dôme et de l’Allier. Le panorama nous montre la plaine au loin.

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Maintenant ce sera essentiellement de la descente jusqu’à Digoin, dernier contrôle avant l’arrivée. Le parcours touristique nous fait traverser la Loire par le pont canal. Déjeuner au bord de la Loire avant d’affronter la série de côtes dans les 30 kilomètres suivant. Ensuite il restera 70 kilomètres roulants jusqu’à Nevers.

Mais voilà que l’orage se prépare et à l’approche de Bourbon-Lancy les premières gouttes tombent. Nous trouverons un abri pour échapper à cette abondante averse qui sera assez brève. Ça fait baisser la température et c’est bien agréable mais ça ne durera pas longtemps. Il reste alors 70 kilomètres qui seront fait à assez bonne allure, même si je montre un peu de fatigue quand la route monte ou quand mes équipiers veulent rouler à allure excessive à mon goût. Suivant le relief je suggère de limiter la vitesse à 24, 25 ou 26 km/h. Nous avons de la marge sur le délai et finalement nous arriverons à Nevers au café vélo à 18h35, soit avec 1h25 de marge sur le délai.

Arrivee a Nevers
Arrivée au café vélo à Nevers

Nous avons fait les 270 km du jour en 14h35 avec deux arrêts prolongés, pour diverses crevaisons et pour le déjeuner à Digoin.

Finalement ce brevet avec dénivellation est tout à fait faisable dans le délai et avec de bons équipiers c’est relativement facile puisqu’il y a assez de temps pour faire une bonne pause à l’hôtel.

Qualification à Paris-Brest-Paris assurée, il n’y a plus qu’à saisir le numéro d’homologation de ce brevet pour terminer l’inscription.

Prochain rendez-vous, le 20 août, à Rambouillet pour le départ de Paris-Brest-Paris.

Gérard

"Le Cyclotourisme, un art de vivre"