Séjour en montagne de Reims
Du 30 mars au 4 avril 2025
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Nous sommes 12 participants. Nous séjournons à Epernay, dans un appart-hôtel, les Demeures Champenoises. C’est une ancienne caserne reconvertie en hébergement. Nous sommes deux dans des appartements duplex prévus pour 3 personnes.
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Le soir, nous partons à pied découvrir la ville et diner. C’est dimanche soir. Il n’y a pas beaucoup d’animation, le centre-ville s’avère plus loin que prévu, et surtout beaucoup de restaurants sont fermés.
Finalement, nous trouvons une brasserie ouverte qui sert des andouillettes, des manchons de canard, et de la bière.
Nous rentrons à pied. Les soirs suivants, nous irons diner en voiture.
Lien vers l’album photo du séjour :
https://photos.app.goo.gl/F6rdUtr7Vu5duxZBA
Circuit Epernay- Verzenay- Germaine-Hautvillers- Epernay (70 km / 870 m de dénivelé)
Ca y est. C’est parti pour quatre jours de pédalage au milieu des vignobles de champagne autour d’Epernay.
Le ciel est tout bleu, mais le fond de l’air est très frais et nécessite d’être bien couvert.
Après nous être extirpés des petits embouteillages du matin (9 heures) le groupe de12 cyclistes se dirige vers la petite ville de Ay. Nous passons devant la grande église Saint Brice de style gothique.
Poursuite de notre parcours au milieu des vignobles. Les vignes ne sont pas encore ni en fleur ni en feuille, mais les vignerons sont en plein travail au vu du nombre de camionnettes qui sont éparpillées dans les champs. Il est impressionnant de voir du sommet des collines la quantité de chemins blancs qui permettent aux vignerons d’accéder à leurs différentes parcelles.
Nous passons devant le château de Louvois (50 hectares) propriété de Laurent-Perrier depuis 1959. Il est l’écrin de le Cuvée de Prestige de la Maison Grand Siècle.
Quelques kilomètres plus loin nous arrivons à la curiosité forestière des Faux de Verzy : environ 900 hêtres tortillards (hêtres aux troncs noueux difformes et rabougris qui auraient subis une mutation génétique et qui constitueraient la forêt la plus importante au monde avec ce type d’arbre).
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Nous descendons à Verzy pour prendre d’assaut la boulangerie locale afin de nous ravitailler en sandwichs divers et viennoiseries.
Ils seront consommés un peu plus loin au milieu des vignobles près du moulin de Verzenay appartenant à la maison Mumm. De là, la vue y est magnifique sur les vignobles avec la ville de Reims dans le fond.
Auparavant nous nous étions hissés au sommet d’un autre point de vue : le phare de Verzenay qui est un coup de pub de Joseph Goulet, producteur de champagne qui l’a fait construire en 1909. Le soir, la lanterne se met à tourner et est visible depuis Reims. Pendant une période, le phare a été une attraction locale et une guinguette très populaire.
Après ce pique-nique très agréable, poursuite de la balade avec un bref arrêt près des ruines d’un four à chaux. La chaux servait à la fois pour la construction et pour les travaux agricoles et viticoles.
Ensuite, recherche désespérée d’un bistrot pour boire un café. Nous finissons par en trouver un bien planqué à Saint Imoges.
Le m ;oral revigoré après la prise de ce café, nous finissons de traverser la forêt et descendons vers Hautvillers un des hauts lieux de l’histoire de l’élaboration du champagne avec la visite de l’église Saint Sindulphe qui faisait partie du parc de l’ancienne abbaye dans laquelle repose Dom Pérignon, l’un des participants à l’histoire de l’élaboration de champagne. Sa statue est également présente dans un parc de Hautvillers.
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A la sortie de Hautvillers, magnifique point de vue sur la vallée de la Marne et des vignobles environnants.
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Ce sera la dernière visite, avant le retour au bercail et l’attente de l’heure de l’apéro qui nous permettra de déguster ce que nous avons pu admirer durant toute cette belle journée.
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Jean-Luc F
Malgré quelques réticences à se lever de bonne heure, le départ est prévu à 8h30. Il fait froid, mais le soleil brille.
Nous rejoignons le canal latéral à la Marne. Assez vite nous trouvons un café ouvert, comme c'est rare. Nous en profitons, mais un groupe de dissidents préfère continuer à rouler.
A condé sur Marne, nous allons voir la tour de Condé assurant l'alimentation en eau du canal de jonction de l'Aisne à la Marne, puis la halle. Nous reprenons le canal, mais nous peinons contre le vent. A 7 km de Châlons, nous trouvons une bonne boulangerie que nous dévalisons.
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En arrivant à Châlons, nous faisons un petit tour dans le parc avec une belle vue sur la cathédrale avant de rejoindre le reste du groupe. Apres avoir admiré les vitraux de la cathédrale, nous pique niquons dans le petit jardin derrière. Puis nous reprenons vite la route, car le vent nous refroidi. Un petit tour dans Chalons qui est une plus belle ville que dans mes souvenirs.
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Maintenant, la route est facile avec le vent dans le dos. Après un arrêt au café, nous allons jusqu' à Vertus, mais pourquoi est-ce un BPF ?
Un petit changement de direction pour retourner à Epernay et le vent est de nouveau contre nous juste au moment où nous avons de belles petites côtes. Ce n'est pas un poisson d'avril, mais de vraies côtes sur les petites routes au milieu des vignes. Un gros effort et on en vient à bout !
Finalement sur mon GPS qui semble très généreux en dénivelé, j'ai 93,5 km et 787m de montées.
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Christine R
Pour cette troisième journée, nous avons parcouru environ 80 kms avec un relief très vallonné au sud-est d'Epernay, sous le soleil, entre vignobles, forêts, étangs et prairies.
Une succession de côtes avec des passages dépassant parfois 10% n'a pas réussi à nous abattre.
Nous avons été récompensés par de beaux points de vue, à commencer par celui de l'Eglise Saint Martin de Chavot-Courcourt, juchée en haut d'une colline d'où nous pouvions observer la vallée d'Epernay.
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Nous avons ensuite traversé une forêt parsemée d'étangs pour atteindre Montmort-Lucy et son château digne d'un conte de fée et d'un BPF pointé par Geneviève.
Au 45ème kilomètre, nous avons pu trouver un coin de forêt où piqueniquer mais ensuite, point de café avant 14h30.
Plusieurs d'entre nous ont opté pour une coupe de Champagne ou une bière de cycliste des Flandres Kwaremont au restaurant-bar Les Trois Meules à Saint-Martin d'Albois; Christine a bien tenté d'embarquer un verre de bière fétiche avec l'aide de Michel Bastick, mais sans succès.
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Bien remontés, nous avons continué notre périple, puis nous sommes séparés en deux groupes.
Les plus motivés allaient brûler leurs dernières calories sur les pentes du mont Bernon pour pouvoir afficher les 1000 mètres de dénivelé ou un peu plus à leur arrivée.
Geneviève, Pascale, Michel Bastick et moi-même avons rendu visite au vigneron Jean Pernet situé à Chavot-Courcourt, pour y déguster leurs cuvées de 100 % Chardonnay d'origine le Mesnil-sur-Oger dans la Côte de Blancs traversée la veille.
Pour nous y rendre, nous nous sommes divisés en 2 groupes. J'ai d'ailleurs entraîné Geneviève dans une nouvelle montée de la côte de l'Eglise Saint Martin, avant de descendre chez Jean Pernet.
Nous sommes enfin rentrés chargés de quelques flacons dont un magnum en prévision de notre apéritif de départ du lendemain.
Jean-Yves LM
Pour ce dernier jour de roulage, direction Dormans située à une quarantaine de km à l’ouest d’Epernay. Départ à 8h30 confirmé, malgré les réclamations pour un départ plus tardif qui finalement se produira, Roland ayant oublié de s’équiper de son parachute (à moins que ce ne soit son sac à dos ?).
Belle journée ensoleillée en perspective, que nous mettons à profit, peu après le départ, pour remonter l’Avenue de Champagne, lieu de résidence de toutes les grandes maisons de Champagne.
La profusion de maisons luxueuses ne semble pourtant pas intéresser tout le peloton, certains préférant “taper la discute” dès les premiers tours de roues. Après ce petit intermède urbain, direction plein ouest, vent arrière en bord de Marne. La progression est aisée, mais peu rapide.
Première bosse à Fleury la Rivière qui nous permet de rallier le musée des coquillages en bout de village, avant de revenir profiter de notre balade au milieu des coteaux ensoleillés sous une petite brume de chaleur.
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Nous poursuivons jusqu’à Venteuil où une petite place aménagée permet à certains de prendre le café, et à tous de profiter d’objets décorés à l’aide de plaques de muselet assemblées (tonneau, bouteille, …).
Retour parmi les vignes pour cheminer vers le monticule de Châtillon-sur-Marne que certains ne peuvent atteindre du fait de la présence d’escaliers dans la dernière partie de l’ascension. Belvédère sur la Marne, statue d’Urbain II, vestiges de l’ancien château.
On flâne. Au moment de repartir à destination de Dormans, l’angoisse étreint le groupe, il est 11h45 et il reste une quinzaine de km pour rallier la ville, gage de boulangeries et restaurants ouverts pour se restaurer.
Conscient de la situation délicate dans laquelle nous nous trouvons, Patrice fait le choix de l’optimisme, prend la tête du groupe qui file sans moufter, vent dans le dos, faux plat descente, itinéraire escamoté pour franchir l’entrée de ville une demi-heure plus tard. Pari gagné.
Le groupe se scinde alors pour déjeuner, avec les classiques : entrée, plat, dessert à 17,80 € dans une salle qui a conservé tout son lustre d’antan, avec service à table d’un côté, et les diétético-écolo qui préfèrent pique-niquer et se détendre au pied du Château que domine le mémorial de la guerre 14-18.
Le groupe reformé entame le retour vers Epernay vent de face en bord de Marne. La progression est aisée. A Mareuil-le-Port, compte tenu de la lassitude de certains, Patrice propose à ceux qui le souhaitent de poursuivre en bord de Marne au lieu de revenir par les coteaux, synonyme de grimpettes en perspectives.
Les filles se rallient à cette option et Michel L. se dévoue pour les accompagner. Sa vigilance ne suffira pas à empêcher Annick de chuter, heureusement sans gravité.
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Les garçons poursuivent vent de face, à travers les coteaux en montagnes russes et sur des revêtements pas toujours roulants. Passage à Oeuilly pour voir la petite église, puis devant le château de Boursault entraperçu le matin depuis l’autre rive.
Retour en bord de Marne qui soulage nos jambes, puis arrêt à Mardeuil pour apercevoir la plus grande bouteille de Champagne au monde décorée de roses (Record Guinness, Beaumont des Crayères).
Patrice et Jean-Yves ressortent sous le charme de la public relations qui nous a fait le Pitch.
Arrivés à l’hôtel nous profitons sans tarder d’une dégustation de Champagne organisée par Jean-Yves, fin connaisseur en la matière, qui nous permet d’apprécier deux cuvées Blanc de blanc de la maison Jean-Pernet (réserve brut et cuvée prestige).
Fin de journée chez Ali, dont Pascale aurait bien aimé faire la connaissance, mais qui en fait n’existe pas. Entre couscous et tagines, tout le monde se restaure et étanche largement sa soif. Retour à l’hôtel avec quelques difficultés pour certains pour retrouver la voiture. Impossible de savoir si certains ont prolongé la soirée “en chambre” pour jouer les prolongations afin d’éviter de ramener les fonds de bouteilles.
Jean-Pierre H
C’est le jour du retour. Certains avant de rentrer, prolongent le séjour par une visite de la cave Mercier en petit train, suivie d’une dégustation de Champagne.
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La dégustation terminée, vers 10h45, nous nous quittons sur le parking, et nous rentrons à Rueil.
Patrice
| "Le Cyclotourisme, un art de vivre" |
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