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Le brevet de 400 des Abeilles à Mours

Gérard

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La crevaison salutaire

Merci à la crevaison qui a permis au groupe de se restaurer, sauf pour les "coursiers ultralégers", ou de se vêtir pour le début de la nuit.

Nous avons constitué de bons groupes à plusieurs reprises et nos compagnons ont certainement bien apprécié les relais des Abeilles. J'avoue en avoir fait autant dans la nuit quand l'estomac ou la fatigue m'incommodait un peu. Après une prise de dope énergétique tout est rentré dans l'ordre.

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Le contrôle d'Argueil et son feu de bois

L'arrêt au café d'Argueil, un peu rustique, mais avec un feu bien agréable après une nuit plutôt fraîche nous a retenu plus que le contrôle le justifiait, mais la pause n'était pas superflue. De même que celle d'avant, à la boulangerie de Forges-les-Eaux, avec un slogan qui illustre notre réussite collective!

Bien entendu nous n'avons pas non plus évité la boulangerie de Saint-Germer-de-Fly, ni son café PMU.

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La pause finale

Bien sûr nous avons tous pensé à Jean-Paul, notamment quand il fallait prendre les relais dans le vent, mais nos compagnons du Levallois Sporting Club ont aussi assuré.

Il est dommage que Philippe n'ai pu terminer avec nous, mais ce parcours n'était pas très facile et avec le vent de face le début pouvait réveiller rapidement les douleurs. Si le 300 de Mours avait été trop plat et avait semblé facile, le 400 était beaucoup plus vallonné et assez éprouvant. Enfin les visages à l'arrivée montrent une certaine fraîcheur, même si chacun a connu ses moments de baisse de régime.

Avec un bon groupe d'abeille nous avons pu faire un bon brevet, même si on pouvait rêver de faire un meilleur temps, mais ce n'était pas le but, l'important est que nous ayons mené ce groupe à l'arrivée, dans un état remarquable.

Par exemple, Claude paraissait en pleine forme quand je l'ai vu revenir du bureau de vote en milieu d'après-midi et il parlait déjà du 600 !

Claire

Gwen et moi n'étant pas en forme au départ, on ne voulait pas partir trop vite (c'était l'erreur de l'année dernière), du coup on est restées derrière et on a bien profité des relais des Abeilles en super forme... À la crevaison de Henri on a décidé de continuer avec Gary car on avait prévu de manger chaud au resto le soir. Donc à St Riquier on a trouvé un resto, on a mangé une bonne assiette de pâtes et après environ 50 mn d'arrêt on est repartis.

Un dernier café a Crecy et c'était parti pour la nuit! Toute la partie le long de la mer était magnifique, avec la lune et les étoiles, on a roulé tous les trois, on s'est pas mal fait passer par d'autres groupes mais on a conservé notre allure tranquille, ce qui a permis a Gwenaëlle de limiter les problèmes digestifs. Au contrôle de Neuville on a posté notre enveloppe (eh oui j'y avais pensé!!), on a eu une larme d'émotion en passant devant le fameux abribus de l'an dernier, mais cette fois ci il faisait tellement froid et Gary était tellement gelé qu'on a préféré ne pas renouveler l'experience!

Entre 5h et 7h c'était un peu dur pour rester éveillé, mais on a trouvé deux groupes vraiment sympas (avec une cyclote dans chaque groupe!) avec qui on a fait quelques kilomètres. Le contrôle secret était chouette, malheureusement quand on y est passés il n'y avait presque plus rien, plus de café, on a eu les derniers thés mais c'était quand même agréable. Ensuite, l'habituel, petit dej costaud a Gaillefontaine ou le café ouvrait quand on arrivait juste, puis une fin super, à bonne allure, avec une derniere pause a St Germer pour le fameux grillé aux pommes presque aussi bon que celui de Lyons la Foret.

On est arrivés vers 14h. Gwen et moi étions vraiment ravies de ce brevet ou on a su éviter les problèmes de l'an dernier ce qui nous a permis d'arriver en forme et de bien en profiter. Et même apres avoir passé une heure dans le train j'avais encore assez d'énergie pour le rajouter quelques kilomètres pour un aller-retour au bureau de vote a vélo!

"Le Cyclotourisme, un art de vivre"